Enregistré le 9 novembre 2018, jour du centenaire de la mort de Guillaume Apollinaire, cet épisode spécial est une promenade dans Paris entre le Pont Mirabeau et le cimetière du Père-Lachaise. Sons métalliques de la modernité ou chant immémorial des oiseaux, la poésie de Guillaume Apollinaire « plastique et sonore » chemine avec nous depuis un siècle. L’écrivain Jean-Acier Danès m’a accompagné dans ce parcours. C’est lui, vraiment, qui donne vie à cet épisode. Intarissable sur Apollinaire ou Cendrars, il lit, commente et me (nous) guide. Merci Jean-Acier !! Son livre Bicyclettres est publié aux Éditions du Seuil
À l’occasion de cette commémoration, beaucoup de publications, notamment aux Éditions Gallimard :
Tout Terriblement, Anthologie illustrée de poèmes d’Apollinaire
Édition et préface de Laurence Campa.
Collection Poésie/Gallimard.
Mon entretien avec Laurence Campa à retrouver sur Toutelaculture.
Louise de Coligny-Chatillon, Lettres à Guillaume Apollinaire
Édition établie, présentée et annotée par Pierre Caizergues.
On connaît les lettres d’Apollinaire à Lou mais on ne connaissait pas celle de Lou à son « petit amour chéri ». Les lettres nous apprennent beaucoup sur leur relation après leur dernière rencontre du 28 mars 1915 à Marseille. « On devait jusqu’ici se contenter d’hypothèses pour imaginer l’état d’esprit de Lou après le 28 mars et ce qu’on pouvait en déduire à partir des lettres d’Apollinaire » nous dit Pierre Caizergues dans sa préface, il ajoute « Il se trouve que la découverte par nos soins , dans l’ancienne collection Apollinaire, d’un lot de près de cinquante pièces de la correspondance de Lou à son poète vient quelque peu modifier l’image qu’on pouvait avoir de cette femme volage, excessive dans ses sentiments, dont il restait bien difficile de faire un portrait ressemblant à partir des seules lettres de Guillaume. » Les lettres de Lou montrent comment la relation des deux amants glisse d’un lien érotique puissant à une admiration mutuelle.
Un commentaire